Vincent Bruno
​Tous les matins, dès le réveil, les journées de Vincent Bruno commencent de la même manière: cafés, clopes et crayons.
Autodidacte, il s'installe sur Paris à 18 ans où il commence à exposer en ''sauvage'' dans la rue, sur le Pont des Arts puis dans des bars avant d'accéder aux cercles fermés des galeries.
Il est ensuite repéré et sollicité dans le domaine de la décoration de luxe et voyage d'Istanbul à New-York, de Majorque à New-Delhi où il effectue notamment des animations de body paintings dans les clubs huppés de la ville.
A son retour en France, son regard a changé sur le monde et fort de ses expériences internationales, il s'engage socialement en animant des ateliers de dessin dans des CLJT (Centre du Logement des Jeunes Travailleurs) et en centres de détention.
Il inculque à ses élèves le sens du détail et l'importance du travail d'observation, leur donne des pistes afin de retranscrire et exprimer leurs émotions. L'environnement qui les entoure, la nature, les sujets, sont pour lui les vrais professeurs et s'il a de nombreuses influences, il n'a en tous cas aucun maitre à penser.
Vincent a formé un collectif, le Light Club, qu'il définit comme un cabinet de réflexion entre artistes exerçant cette discipline. Les 4 membres apparaissent en décembre 2012 à la télévision française afin de faire découvrir cette pratique, encore trop méconnue du grand public. Il multiplie les prestations de Paris à Nantes, de Toulouse à Amsterdam. Enfin, Il est sélectionné parmi tous les light painters mondiaux pour l'évènement ''Techfest'' de l'association à but non lucratif ''LPWA'' (Light Painter World Alliance) et retournera à New-Delhi au printemps 2013.
Récemment, il se consacre à une autre discipline, celle du tatouage, qui représente pour lui l'étape ultime, la finalisation de son art : créer en contact direct, physique, tactile avec l'Autre.
A ce jour, il a tatoué avec succès ses créations uniques sur plus de 50 personnes et ne compte plus les heures passées à la conception des esquisses (toujours en accord avec les désirs et la personnalité de ses clients), la réalisation à même la peau et les retouches éventuelles.
L'art de Vincent est exutoire et exultant, passionné et révolté , il ne plaira pas à tout le monde et tant mieux: au moins il ne laissera personne indifférent.
Wen-Jié Yang
​Après avoir acheté son premier reflex d'occasion en 2009, Wen-Jié apprit la photographie en autodidacte. Google fut son mentor et l'autisme son jumeau. Son terrain de jeu, la vie urbaine, se prêtait aisément à son style de prédilection, la photographie humaniste.
C'est ainsi qu'en Decembre 2011, il expose sa série "Les Gens" au Carreau de Cergy pour soutenir le Téléthon.
W.-J. : "J'aime regarder les êtres humains en les détestant suffisamment pour ne pas trop les approcher..."

Quelques shootings plus tard, il travaille pour de jeunes stylistes . La mode est pour lui le moyen d'affiner sa technique et de financer sa passion...
Sa maxime : « Cligner des yeux c'est se tatouer le monde sous les paupières » signifie que le beau est partout, qu'il ne faut pas se cantonner à un seul style photographique.
C'est ainsi qu'il à développera des techniques inédites de photographies nocturnes...Il mettra en scène différents protocoles photographiques qui l’amèneront à composer des scènes de plus en plus abouties et qui aujourd'hui sont des modèles de professionnalisme et de virtuosité.
C'est tout logiquement qu'il est devenu un véritable expert du "light painting".
En Mars 2012 il est élu Lauréat à l'ARTAQ 2012 pour ses travaux en Light Painting.
Il exposera pendant un an a travers l'Europe et fera sa premiere parution "papier" dans le BookArt Artaq.

Soyez les bienvenus dans son monde !
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​Marie Lukasiewicz

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Marie Lukasiewicz a commencé ses études artistiques en arts appliqués et en communication visuelle à l’école Estienne pour ensuite s’oriente vers la photographie à l'Université Paris 8 et à l'Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière d’où elle sort diplômée en 2006.
Commence alors son parcours initiatique dans le monde de la photographie professionnelle d'abord en tant qu'assistante de photographes à Montréal et à Paris avant de travailler en indépendante dès 2009.​
Véritable professionnelle, Marie Lukasiewicz mène de front des travaux de commande de presse et d'entreprise, publicité, nature morte et portrait, et une recherche artistique personnelle qu'elle conduit depuis plusieurs années maintenant. Ce travail s’interroge sur la transformation du paysage par l’humain qui laisse derrière lui des stigmates, des traces, des lignes et des courbes...​
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Ses clichés explorent le graphisme de ces lignes qui découpent des espaces tout en révélant le passage de l’homme. Nous poussant à questionner la place de celui-ci dans ces paysages qu'il influence et façonne.​
Les photographes